De sources très fiables, nous apprenons qu’une nouvelle série de coupures en gestation à la SRC menace de diminuer gravement notre radiodiffuseur public national.
Il s’agit de la toute dernière tentative de Harper et ses acolytes pour contrôler une Société Radio-Canada fortement affaiblie.
Mais nous n’avons pas tous les mains liées ! Afin de détourner ce projet néfaste de Harper, nous devons monter aux barricades et lancer une immense protestation à la fois en ligne et hors ligne.
SVP, visionnez cette vidéo, partagez-là et signez la pétition.
Il y a peine quelques semaines, le président de Radio-Canada, Hubert Lacroix, annonçait la mise à pied de 657 personnes parmi le personnel créateur de la SRC et des réductions de service importantes, suite aux compressions massives imposées par Stephen Harper.
Marie-Claude Lavallée, qui a annoncé sa retraite anticipée il y a quelques jours dans l’espoir de sauver l’emploi d’au moins une jeune personne de la relève, n’est que la première d’une série de grandes pertes à prévoir parmi les personnalités bien-aimées et respectées de cette institution pourtant essentielle à notre vie démocratique et culturelle.
Mais même ces coupures ne suffiront pas pour atteindre les objectifs néfastes de Harper qui ont déjà fortement ébranlé notre radiodiffuseur public national. Selon mes sources fiables, les mesures prévues auront des conséquences graves pour les francophones au Québec et partout ailleurs au pays, le public qui aime la SRC et qui compte sur ses services :
- La diminution importante d’Espace Musique et la possibilité d’abandonner les ondes publiques pour reléguer sa programmation à l’internet.
- La centralisation d’une grande partie des informations régionales à Montréal et des coupures importantes dans les bulletins télévisés à Québec, dans le Saguenay, en Mauricie et sur la Côte nord.
- Beaucoup moins d’information internationale faite par des correspondants de chez nous – nos yeux sur le monde – et beaucoup moins de journalisme d’enquête – outil essentiel à la démocratie sans lequel il n’y aura jamais eu de Commission Charbonneau, par exemple.
- Beaucoup moins de programmation originale (aucune le jour) et beaucoup plus de reprises et de séries étrangères achetées à vil prix et doublées. Nous ne reverrons jamais plus de grandes séries dramatiques et documentaires à grand budget faites chez nous, telles que Les Filles de Caleb, Musée Éden et tant d’autres.
Cliquer ici pour plus de détails sur les compressions prévues.
On peut déceler d’avance ces coupures et d’autres intentions néfastes dans un sondage biaisé et manipulateur que Radio-Canada a affiché en ligne pour stimuler une soi-disante « conversation » avec les auditeurs et les téléspectateurs. Voir cette critique rigoureuse de l’IRIS pour en convenir vous-même.
Même avant d’avoir terminée cette conversation, l’homme de Harper, Hubert Lacroix, et ses acolytes dans le conseil d’administration travaillent en coulisse pour diminuer notre radiodiffuseur public national.
Il ne faut pas se leurrer, la mission de Harper est de diminuer et de contrôler notre SRC, et étape par étape de détruire complètement la radiodiffusion publique au pays. Il l’a attaquée systématiquement avec des coupures draconiennes à son financement, en truffant son conseil d’administration avec des donateurs au Parti conservateur et en s’arrogeant de nouveaux pouvoirs afin de miner son indépendance.
Les AMIS ont produit une nouvelle vidéo satirique afin de rallier le soutien du public à l’indépendance et au financement de notre radiodiffuseur public national en ce moment de sa grande détresse.
Nous nous devons de démontrer à Harper et ses acolytes que le coût politique de la destruction de Radio-Canada pour atteindre ses objectifs néo-conservateurs est trop élevé.
SVP agissez dès maintenant et partagez cette campagne dans les médias sociaux et par courriel.
Ensemble, nous pouvons créer un mouvement si puissant que même Harper ne pourra pas nous faire taire. Nous n’avons pas tous les mains liées !
Mes amitiés,
Note : Le groupe les AMIS de la radiodiffusion (Friends of Canadian Broadcasting)
est un chien de garde pour la programmation canadienne et québécoise.