À chaque fois que vous appeler un numéro 1-800

Pour carte de crédit, communications, assurances santé et autres, support informatique, etc., etc., et que vous parlez à un représentant au service à la clientèle à l’étranger (ils sont faciles à reconnaître car leur accent est difficile à comprendre… peut être en Inde, aux Philippes, etc.), veuillez considérer d’effectuer l’action suivante:

Une fois que vous réalisez que le représentant du service à la clientèle ne travaille pas au Québec (vous pouvez toujours demander si vous n’êtes pas certain de l’accent de la personne). Dites poliment, “J’aimerais parler à un représentant du service à la clientèle au Québec” (ceci n’a rien d’offensant pour les autres cultures ou nationalités).

Le représentant peut vous suggérer de parler à son directeur ou sa directrice mais, répondez poliment “Merci, mais j’aimerais parler à un représentant du service à la clientèle au Québec”.

VOUS SEREZ IMMÉDIATEMENT TRANSFÉRÉ À UN REPRÉSENTANT AU QUÉBEC.C’est le règlement et c’est LA LOI.

Ça prend moins d’une minute pour transférer votre appel au Québec…

Ce soir, après avoir été transféré à un représentant Québecois, j’ai demandé encore pour être certain et oui, la représentante était de Montréal.

Imaginez-vous ce qui arriverait si, à partir d’aujourd’hui, tous les Québecois insistaient pour parler à un représentant Québecois.

Imaginez l’impact ultime sur le nombre d’emplois au Québec qui devrait être créé le plus rapidement possible.

Si je dis à 10 personnes de prendre cette information en considération et que vous dites à 10 autres personnes de faire la même chose… vous voyez où je veux en venir??? Ça devient un exercice viral de Marketing 101.

Rappelez-vous que le but est de ramener nos emplois ici au Québec, pas d’être bête ou arrogant envers les représentants à l’étranger. Vous pourriez obtenir de bonnes réponses, de bons conseils, voire même des solutions à vos problème et ce, en français.

Si vous êtes d’accord, dites-le à 10 personnes de vos connaissances et demandez-leur de le dire à 10 autres personnes de leur connaissance, etc., etc

Une retraite à l’abri des soucis

Les 18 et 19 décembre prochains à Victoria CB, les ministres des finances provinciaux participeront à une rencontre appelée par le ministre des finances canadien, Jim Flaherty. Il y sera question d’un sujet qui fait constamment la nouvelle par les temps qui courent : la retraite.

Nos aînés sont pauvres et les futures cohortes de personnes retraitées le seront davantage si rien n’est fait. Le constat est le même partout au Canada c’est pourquoi 7 provinces proposent de bonifier le Régime de pension du Canada (RPC), le jumeau du Régime de rentes du Québec (RRQ). Pour que telle amélioration ait lieu, cela prend les 2/3 des provinces représentant les 2/3 de la population canadienne. Les gouvernements du Québec, de l’Alberta et de la Saskatchewan ne font pas partie du groupe qui propose une solution efficace et peu dispendieuse.

Pourtant, le Québec compte parmi les provinces dont les aînés dépendent le plus du Supplément de revenu garanti pour subsister (Canada 34%, Québec 44%, 28% Ontario), les femmes encore plus que les hommes. Il est inadmissible que le gouvernement du Québec n’ait pas déjà rejoint les rangs des provinces favorables à la bonification du RPC/RRQ. Il propose plutôt de mettre sur pied le Régime volontaire d’épargne retraite (RVER), copié sur le modèle canadien. Ce régime qui, en plus d’être volontaire car ni employeur ni salarié ne sont obligés d’y cotiser, ne procure pas de rente garantie toute le vie durant à ses bénéficiaires. De plus, il confie nos maigres épargnes aux institutions financières réputées chargées les frais les plus élevés au monde. Des régimes de ce type on en a et ça ne marche pas! Ailleurs au Canada les autres provinces veulent une base qui, en plus d’être solide, ne confine pas à la pauvreté.

À notre avis, les améliorations que nous proposons au Régime de rentes du Québec, si capitalisées, permettront à tous les travailleurs et toutes les travailleuses d’obtenir une rente décente sans creuser de déficit intergénérationnel. Voilà pourquoi 7 provinces sont aussi en faveur de l’amélioration de leur régime universel.

Le 11 décembre nous demandons au gouvernement du Québec d’arrêter de se cacher et de dire à la population qu’il représente, et au reste du Canada qui l’attend, la position qu’il entend prendre sur la bonification du RPC/RRQ.

CONFÉRENCE DE PRESSE
11 décembre 2011 – 10h30

Centre St-Pierre
Salle Roger-Poirier (2e étage)
1212 rue Panet
Montréal, Qc
H2L 2Y7

Bien sûr, vous pouvez venir y faire un tour, c’est votre campagne aussi!

Indexation annuelle de la RRQ

En 2012, l’indexation annuelle prévue à la Loi sur le régime de rentes du Québec sera de 2,8 %. Les bénéficiaires de l’une ou l’autre des rentes prévues au Régime de rentes du Québec verront leurs montants augmenter lors du versement prévu le 31 janvier prochain.

La Régie des rentes compte 1 645 000 bénéficiaires qui reçoivent soit la rente de retraite et, dans certains cas, son supplément, la rente de conjoint survivant, d’orphelin, d’invalidité ou d’enfant de personne invalide.

En vertu de la Loi, c’est la moyenne de l’indice des prix à la consommation, établi par Statistique Canada, pour la période de novembre 2010 à octobre 2011 par rapport à la moyenne des 12 mois précédents, qui détermine le taux d’indexation.

L’ajustement annuel des rentes permet aux bénéficiaires du Régime de rentes du Québec de maintenir leur pouvoir d’achat.

Pour en savoir plus