Visionnez la bande-annonce de la pièce La grenouille et le chaudron. (https://vimeo.com/123753229)

Le 8 mars, Journée internationale des femmes, continue d’être un des temps forts en condition féminine. C’est un moment privilégié pour célébrer entre nous nos victoires comme travailleuses et comme femmes. On en profite aussi pour faire des bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser. C’est donc plus qu’un symbole et, dans un contexte de transformations, d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il conserve encore toute sa pertinence.

Cette année, le Collectif 8 mars a voulu un thème inclusif et mobilisateur qui interpelle l’ensemble des femmes peu importe leur milieu, leur provenance, leur âge, etc. Le thème évoque les récentes mobilisations, pensons aux actions et manifestations syndicales, populaires et communautaires contre les mesures d’austérité, aux actions de la Marche mondiale des femmes, aux actions du mouvement féministe en solidarité avec les femmes autochtones pour réclamer une commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées, etc.
Le thème se veut fort et ferme pour réaffirmer que la parole des femmes est le reflet des réalités au quotidien de plus de la moitié de la population du Québec. Il est important que nous les femmes, soyons unies plus que jamais afin d’être entendues et prises au sérieux. Dans une période où le gouvernement adopte des mesures d’austérité qui maintiennent, reproduisent et renforcent les inégalités vécues par les femmes et les inégalités entre les femmes elles-mêmes et entre les peuples, il est nécessaire de continuer à faire entendre nos voix pour dénoncer les politiques sexistes du gouvernement au Québec. Le thème témoigne aussi de la nécessité de l’action collective féministe pour défendre les droits des femmes. Dans une période où le gouvernement adopte des mesures d’austérité qui maintiennent, reproduisent et renforcent les inégalités vécues par les femmes et les inégalités entre les femmes elles-mêmes et entre les peuples, il est nécessaire de continuer à faire entendre nos voix pour dénoncer les politiques sexistes du gouvernement au Québec.
Vous pouvez obtenir au Conseil, des épinglettes, des affiches et des autocollants. Appelez Sylvie Majeau au 514 387-3666 poste 2515 ou écrivez-lui à smajeau@ftq.qc.ca.

Mention à intégrer concernant les droits d’auteure lors de l’utilisation du visuel 8 mars 2016 : DROITS D’AUTEURE 2016 qu’il faut respecter : Dans tous les cas d’utilisation de l’illustration, complète ou partielle, l’utilisateur s’engage à écrire la mention suivante : Le Collectif 8 mars, UPPERKUT. Illustration : Sophie Casson L’illustration ne peut être modifiée d’aucune façon sans son consentement. De plus, si la taille du support le permet, elle demande que le crédit Illustration : Sophie Casson apparaisse sur la pièce. L’illustration ne peut être utilisée que dans le contexte de la Journée internationale des femmes de 2016.

Pour souligner la Journée internationale des femmes, le Comité de conditions de vie et de travail des femmes (CCVTF) du Conseil, en collaboration avec le réseau des déléguées sociales et délégués sociaux vous invite, le 10 mars 2016, à un souper-théâtre qui se tiendra dans les locaux de l’organisme Petites-Mains, situé au 7595, boulevard Saint-Laurent à partir de 18 h.

La pièce La grenouille et le chaudron a pour but de sensibiliser les spectatrices et les spectateurs à la réalité de la violence conjugale et tout ce qui l’entoure. Aujourd’hui encore, nous sommes confrontés à cette réalité qui affecte nos milieux de travail. En effet, les résultats d’une recherche réalisée par le Congrès du travail du Canada (CTC), nous indiquent qu’un tiers des répondantes et des répondants issus de nos milieux de travail ont déclaré avoir été victimes de violence perpétrée par leur partenaire. En termes d’expérience indirecte de la violence conjugale, 35,4 % des personnes ont déclaré connaître au moins un ou une collègue qui semble être ou avoir été victime de violence conjugale et 11,8 % ont déclaré connaître au moins une ou un collègue qui semble être ou avoir été capable de violence envers son ou sa partenaire.

Comment peut-on soutenir nos membres aux prises avec de la violence ?

Comment peut-on aider un de nos membres qui est violent ?

Après la pièce, il y aura une période d’échange avec des intervenantes en maison d’hébergement.

C’est donc un rendez-vous à ne pas manquer !